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Qu’est-ce qu’une passoire thermique ? Définition, explications et conseils

Qu’est-ce qu’une passoire thermique ? Définition, explications et conseils

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Qu'est-ce qu'une passoire thermique ? Définition, explications et conseils
Qu'est-ce qu'une passoire thermique ? Définition, explications et conseils

Le terme « passoire thermique » peut prêter à confusion, le rapport avec une habitation étant de prime abord un peu flou. Et pourtant, il a tout à voir avec votre consommation d’énergie. D’ailleurs, si vous êtes concerné(e) par ce problème, il faut réagir de toute urgence ! Qu’est-ce qu’une passoire thermique ? Définition, explications, conseils pour en sortir… on vous explique tout.



Passoire thermique : Définition


Dans le cas d’une passoire thermique, la définition ne s’impose pas d’elle-même. On pourrait presque être tenté de penser qu’il s’agit d’un ustensile de cuisine. Et pourtant, quand on découvre qu’une passoire thermique est une maison mal isolée, on comprend tout de suite à quel point la comparaison est parlante.

Une passoire thermique, par définition, est un lieu d’où la chaleur s’échappe sans que rien ne la retienne, laissant le froid s’y engouffrer sans effort. Souvent relativement sombres et très difficiles à garder chaudes même en montant le chauffage, ces maisons sont à la fois très inconfortables et particulièrement énergivores.


Le phénomène n’est malheureusement pas aussi rare qu’on pourrait le penser. Selon les études, la France compterait entre 7 et 8 millions de passoires thermiques, dont près de 4 millions occupées par des ménages modestes. Parmi eux, certains font le choix de ne plus se chauffer, entraînant des conséquences sérieuses pour le logement, qui va rapidement se dégrader, mais aussi pour leur santé. Au-delà du froid, l’absence de chauffage crée une humidité propice au développement de moisissures, dont certaines peuvent s’avérer dangereuses. Pour ceux qui se chauffent malgré tout, les factures finissent par représenter une charge trop lourde.


Enfin, n’oublions pas que l’énergie nécessaire pour chauffer une habitation impacte l’environnement de manière importante.


Votre maison est-elle une passoire énergétique ?


Dans le cas d’une passoire énergétique, la définition suffit parfois à s’interroger. Si vous n’arrivez pas à ce que votre habitation reste agréablement chaude même en montant les chauffages, il y a fort à parier que vous avez bien affaire à cette fameuse passoire.


Cependant, il existe une classification officielle, correspondant aux lettres F et G sur l’échelle de votre diagnostic de performance énergétique (DPE). Ces logements affichent une consommation énergétique qui dépasse 330 kWh par an par m². Faire établir ce document vous permettra non seulement d’en avoir le cœur net, mais aussi de savoir à quels endroits les déperditions sont les plus importantes. Un bon moyen de prioriser les travaux de rénovation qui s’imposent !


Comment en finir avec les passoires thermiques ?


Une fois que vous connaîtrez les causes principales des déperditions de chaleur dans votre maison, vous pourrez envisager des travaux de rénovation pour y mettre fin pour de bon.


Dans la plupart des cas, il s’agit d’un problème d’isolation insuffisante ou inexistante. L’isolation du toit, par exemple, est souvent l’une des premières solutions à explorer. Les fenêtres à simples vitrages et les portes qui laissent passer de l’air viennent ensuite, puis les murs. Les matériaux employés ont naturellement leur rôle à jouer. Enfin, une bonne ventilation est indispensable pour réguler le taux d’humidité et assurer une meilleure efficacité du chauffage.

Par ailleurs, ce dernier mérite aussi d’être remplacé si son rendement (différence entre l’énergie consommée et la chaleur produite) est faible.


Passoires énergétiques : les rénovations sont-elles obligatoires ?


La loi est de plus en plus stricte en matière de passoires énergétiques, la définition permettant d’identifier les cas qui doivent faire l’objet d’une obligation. En effet, depuis 2022, les propriétaires sont tenus de fournir à leurs futurs locataires ou acquéreurs un audit énergétique faisant état des travaux à prévoir et de leur coût estimé. Et depuis 2023, il n’est plus possible de proposer un logement qualifié « d’indécent » à la location. Enfin, d’ici 2028, le fait même d’être propriétaire d’une passoire énergétique sera considéré comme illégal et passible de sanctions si le logement n’atteint pas au minimum la classe E.


Pourquoi une telle exigence ? Parce que le gouvernement considère les passoires énergétiques comme un fléau social et environnemental. Les objectifs de décarbonation fixés par l’État requièrent leur éradication totale.


Bien que de telles mesures s’imposent, l’État demeure conscient des difficultés auxquelles font face de nombreux propriétaires. Il a donc mis en place des dispositifs d’aide à la rénovation énergétique afin de rendre les travaux plus accessibles.


MaPrimeRénov’ remplace notamment le Crédit d’Impôt pour la transition énergétique et se fait accessible à tous les propriétaires, qui peuvent prétendre à des primes plus ou moins importantes selon leur niveau de ressources.


La Prime Énergie Engie, d’un montant maximal de 4 000 €, peut se cumuler avec MaPrimeRénov’ et couvrir une partie des travaux.


Le prêt à taux zéro, dont le montant peut aller jusqu’à 50 000 €, représente aussi une solution appréciable.


Enfin, les travaux de rénovation énergétique sont concernés par un taux de TVA réduit à 5,5 % au lieu des 20 % habituels, allégeant encore davantage la facture finale.


Réduisez votre consommation d’énergie en souscrivant à un abonnement de gaz et électricité en ligne !

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